« Au cours de la brève histoire de la photographie, nous pouvons voir comment ce médium diabolique et hybride a commencé à revendiquer de plus en plus sa position dans les arts, notamment depuis les années 60 avec l'art conceptuel. »
Jan Dibbets
" (...) Une photographie est une image partielle de la réalité, pour toujours coupée de la totalité visuelle dont elle faisait partie. C'est le fait de travailler à partir de tels fragments qui donne à l'art de Dibbets à la fois son extraordinaire cohérence et sa flexibilité. Un fragment isolé peut être manipulé et utilisé librement, dans la mesure où il est sorti de son contexte, coupé de ses racines : quoiqu'il reste intrinsèquement réaliste, son isolement linguistique en fait quelque chose d'extrêmement abstrait. Dibbets peut alors sélectionner et considérer les éléments photographiques au centre de son œuvre et apporter à leurs formes extérieures toutes les modifications qu'il désire.
(...) Ces nouvelles œuvres sont de spectaculaires réussites. Dibbets choisit pour motifs les fenêtres. Elles possèdent un contour précis et parfois même, comme celle de Montréal, une structure interne. (...) Ce type de structure transparente, à la fois mobile et fixe, constitue la qualité essentielle de l'œuvre de Dibbets. Ses œuvres récentes sont de réels triomphes. "
RudiFuchs
Dix reproductions à pleine page (couverture comprise) dont le polyptique Montréal en pages dépliantes : photographies en couleurs (1986, 1987, 1988) montées sur bois ou sur carton, rehaussées à l'aquarelle, au crayon Conté et à l'acrylique.
-L'œil dans le cadre et hors du cadre par Rudi FUCHS
Portrait en noir et blanc par Michel NGUYEN
.Œuvres (10)
Jan DIBBETS (
1941, Weert Pays-Bas)
Broché, couverture illustrée à rabats (Gugggenhiem II, 1986-87)
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