"Le premier séjour de Giacometti à Genève n'a laissé que peu de traces. De l'automne 1919 au printemps 1920, il passe brièvement de l'École des Beaux-Arts, puis à l'École des arts et métiers. la guerre le ramènera en notre ville [Genève] de 1941 à 1945. Que s'est-il passé pendant ces années noires ? Comment s'est déroulée la profonde mutation qui, des oeuvres surréalistes de Giacometti aboutit à L'Homme qui marche ? La question devait être posée."
Claude Lapaire
Publié à l'occasion d'une exposition présentée par le Musée rath de Genève puis par le Musée national d'art moderne de Paris, entre juillet 1986 et janvier 1987.
Un retour à la figuration symbolisé par 58 dessins - dont des portraits d'André Breton, Paul Eluard, Louis Aragon, Honoré de Balzac, Georges Bataille, Jean-Paul Sartre, Pierre Reverdy, Diego Giacometti... - et 26 sculptures ou objets.
Textes de Pierre BRUGUIÈRE, Jean STAROBINSKI, Hendel TEICHER et Christian DEROUET et des extraits signés Carole Giedon-Welker, Albert Skira, Pierre Loeb, Bruno Giacometti, Georges Haddas (1935-1986).
Signalons une lettre d'Alberto Giacometti (1934) et l'extrait d'un entretien avec André PARINAUD (1962).
Quelques clichés de BRASSAÏ, KOLLAR, Eli LOTAR et Sabine WEISS.
.Éléments chronologiques, 19 illustrations
.Bibliographie, 1 ill.
Préfaces de Claude LAPAIRE et de Dominique BOZO
Cartonnage illustré (Étude des trois têtes "Goudéa", 1935)